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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 18:40

Les amateurs de films crétins aiment beaucoup les films de zombies. Enfin, pas les films de zombies crédibles, les vraies horreurs capables de faire sursauter au moindre bruit  ou faire pencher doucement pour voir si d'aventure un monstre putride  trainerait pas derrière le canapé. Non, ça, les crétins aiment guère. Enfin, pas les crétins de mon acabit, de vraies poules mouillées.

Non, les crétins de ma bande préfèrent les films de zombies comiques. C'est pas ce qui manque. La vision de quelques chef d'œuvre du genre - Bienvenue à Zombieland ou Shaun of the dead (décriés par certains – pauvres buses) – permettront de se faire une idée sur la portée humoristique de pareilles productions. Elle est haute, le zombie autorisant toute sorte de délires régressifs et massacres sanglants sur lesquels la morale n'a aucune prise. Génocider l'esprit libre, c'est bien, surtout quand ça libère la planète.

Cependant le cas de Bienvenue au cottage est différent. Le film s'intercale effectivement au carrefour de plusieurs styles, raison pour laquelle il fait plus que songer à Une nuit en enfer, de Rodriguez. Comme ce délire encensé (un peu trop fort pour certains crétins), cette production anglaise démarre sur un genre avant d'embrayer sur un autre. La première partie est consacrée à un rapt. Traitement typiquement anglais: humour, délire, n'importe quoi. Inspiration Monty Python (comment parler d'humour anglais sans se référer à ce monument?), grosse embrouille, acteurs parfaits (entre anonymes interchangeables et gueules mémorables).

Tout ça est cool mais limite superflu, quand même. Heureusement, tout change dans la seconde partie. Pitch: poursuite dans la lande et soudain une ferme. Dès lors, la machinerie zombie se met en branle. Et elle branle pas mal, avec un gros méchant monstre, particulièrement réussi à tous niveaux (visuel comme historique), un rien de foutu sadisme, de la torture mentale et physique (bon, un rien, on n'arrive pas aux extrémités de Trailer park of terror (navet ultra tournedos grindcore de Steven Goldmann), le tout saupoudré d'humour, toujours. La scène finale rappelle toutefois rien de moins que la clôture de La Maison des 1 000 morts, film uppercut du grand Rob Zombie.

Bref, ça se laisse regarder, cette histoire. Mais de là à entrer dans le panthéon du film crétin, y a de la marge...

D'abord publié chez les zombis de Musik Industry

  • Année : 2007
  • Genres : Comédie Zombie
  • Réalisateurs : Paul Andrew Williams
  • Pays : Angleterre
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