dimanche 30 octobre 2011

King Kong (1933, Merian C. Cooper & Ernest B. Schoedsack)

Ah! Ce fameux King Kong! Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, on le connaît. Malheureusement, plusieurs semblent croire que le film original est celui de 1976. C’est dommage, puisse qu’il existe une version bien avant celle-là: celle de 1933! Ce film date peut-être d’une époque où certains pourraient rester septiques face au réalisme de ce long métrage… Mais rassurez-vous, Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack nous offrent de loin la meilleure de toutes les versions!

Carl Denham, réalisateur, engage la belle Ann Darrow pour jouer le rôle principal dans son prochain film au côté de Jack Driscoll. L’erreur de Carl est de partir en bateau avec toute l’équipage pour aller tourner sur l’étrange Île du Crâne. Là, où vit une tribu d’indigènes mystérieuse qui donne des femmes en offrande à King Kong: La huitième merveille du monde!

Le film commence avec une intro tellement simple, mais efficace! Le titre apparaît sur une musique puissante qui n’aurait pu être mieux choisit. Par la suite, l’histoire nous met en place les personnages et, sans perdre une seconde, passe dès l’instant à l’action. C’est un point très intéressant. La plupart des films prend un certain temps à s’installer et se ramasse avec des moments trop longs pour rien. Mais ce King Kong nous plonge tout de suite sur le bateau et assez rapidement sur l’Île du Crâne qui nous captive dès leur arrivée! Parlant de cette île, elle est incroyablement belle pour du 1933. On prend plaisir à la découvrir ainsi que ses monstres gigantesques.

Avant d’aller plus loin, j’aimerais mettre un petit point au clair: Les effets spéciaux. Comme mentionné un peu ci-haut, les effets sont très bien réalisés et surprenants! Je ne m’attendais tellement pas à y voir un King Kong aussi fighter et des dinosaures aussi merveilleux! Mention spéciale à la scène avec le diplodocus qui sort de l’eau pour attaquer. Elle est tout simplement géniale et j’ai été surpris par plusieurs aspects de celle-ci!

La musique est un autre point positif à ce film. Pour chacune des scènes, elle est parfaitement bien choisit par Max Steiner (Gone With The Wind, Casablanca)! Omniprésente pendant ce 1h40 qu’apporte le film, elle accentue à merveille l’effet désiré, que ce soit une scène dramatique, intrigante ou un combat, et n’a pas peur de changer à plusieurs reprises. Quand je pense, entre autre, à la découverte des indigènes pendant leur rituel sur une musique forte et entraînante! Tout juste après, le chef voit l’équipage blanc arriver, la trame sonore devient davantage sérieuse, ajoutant ainsi de l’ambiance bien gérée à la scène.

Pour continuer, un fait intéressant est de constater qu’à plusieurs moments, de longues scènes ennuyantes auraient pu être insérées, mais celles-ci y sont finalement coupées. Par exemple, lorsqu’ils doivent construire un radeau ou encore l’exportation de Kong vers New York. Le film bénéficie donc d’aucun réel temps mort! De plus, l’histoire est tellement captivante du début à la fin qu’on en redemande! Si j’aurais à rajouter quelque chose, ce serait sans aucun doute une bonne demi-heure de plus à New York. Ça passe tellement vite, qu’on aimerait que ça dure encore et encore. Il y a des millions de choses qui se passent dans le film (certaines plus subtiles que d’autres), mais malgré tout, aucune action n’est répétée!

En conclusion, King Kong de 1933 est un pur chef-d’œuvre à voir dans sa vie! Des combats hallucinants, un merveilleux monde à découvrir, des créatures toutes aussi épatantes les unes que les autres,… Si je devais absolument lui trouver un défaut, ce serait que les monstres ne sont pas toujours très fluides, mais pour cette époque, c’est déjà très impressionnant et on ne peut lui en vouloir pour cette raison! Si vous n’avez jamais vu cette version originale, il serait grand temps de le faire! Peut-être que vous n’y trouverez pas la huitième merveille cinématographique, mais je peux vous assurer que vous ne serez pas déçu!


Julien English
5/5


*Dans la même série:

King Kong (1933, Merian C. Cooper & Ernest B. Schoedsack)
The Son Of Kong (1933, Ernest B. Shoedsack)
King Kong Vs. Godzilla (1962, Ishirô Honda)
King Kong Escapes (1967, Ishirô Honda)
King Kong (1976, John Guillermin)
King Kong Lives (1986, John Guillermin)
King Kong (2005, Peter Jackson)

2 commentaires:

  1. Oui tu as raison c'est un pur chef d'œuvre ce tout premier King Kong. Le manque de fluidité dont tu parles (moi j'aime) viens de la technique utilisée, le "Stop motion" réalisé image par image sur un petit personnage articulé. Les japonais pour leur Godzilla utilisaient un costume dans lequel se glissait un acteur qui évoluait dans un décord à l'échelle. Pareil pour le Kong de 1976. Perso je préfère le Stop Motion du vieux King Kong ;-)

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  2. Et je rajouterais que le Kong de Peter Jackson est un extraordinaire hommage au premier. Grand respect pour toute son œuvre, merci d'exister !

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