Anne Sérode, le 26 août 2015 à Paris

Anne Sérode, le 26 août 2015 à Paris

afp.com/KENZO TRIBOUILLARD

Ce projet, présenté la semaine dernière en comité central d'entreprise, prévoit de réduire la voilure et les effectifs dans les trois antennes locales de Bordeaux, Nantes et Strasbourg, qui diffusent des informations de proximité (culturelles et associatives notamment) chaque jour entre 7h et 19h, et de créer de nouveaux décrochages locaux dans des villes supplémentaires, sous la forme d'"agendas culturels".

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Dans un communiqué publié lundi, les syndicats CFDT, CFTC, CGT, FO, SNJ, SUD et Unsa ont dénoncé un plan "inacceptable en l'état", et dont le "seul élément clair est l'abandon du service public de proximité (...) au profit d'une radio qui deviendrait progressivement uniquement nationale".

Ils demandent "le maintien des antennes locales" et de leurs effectifs, et indiquent avoir déposé un préavis de grève pour toute la journée de mardi.

De son côté, la directrice de Fip Anne Sérode (qui va être remplacée en juillet par Bérénice Ravache) a réaffirmé à l'AFP qu'aucune fermeture de stations locales n'était prévue et a défendu ce projet.

"Il n'y a pas de fermeture, nous voulons élargir la présence locale dans davantage de villes, donc ouvrir des postes à Toulouse, Montpellier et Marseille pour crééer des agendas locaux", et parallèlement, "diminuer le nombre de postes à Bordeaux, Nantes et Strasbourg pour pouvoir permettre ce mouvement", a-t-elle expliqué.

Créée en 1971, FIP, plus petit réseau du groupe Radio France, est une radio à dominante musicale, diffusée en FM dans une dizaine d'agglomérations, mais également sur internet et par satellite.

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