JO 2018: pourquoi la réalisation télé du biathlon pose question

Très peu de tirs montrés en direct, peu de double fenêtre également pour suivre deux tirs en même temps, un manque de repères chronométriques… les premières épreuves de biathlon à Pyeongchang se sont fait remarquer par leur réalisation pas à la hauteur de l'événement, rendant les sprints masculin et féminin illisibles et provoquant la colère des téléspectateurs autant que des commentateurs.

Plusieurs commentateurs ont été jusqu'à se plaindre à OBS (Olympic Broadcasting Services), France Télévisions et la télévision russe notamment, après le fiasco télévisuel du sprint féminin samedi, qui s'explique tout simplement par le manque d'expérience à la réalisation. OBS, qui produit et réalise les images des JO, ne s'occupe de biathlon qu’une fois tous les quatre ans. Ce n’est pas la même réalisation que lors des épreuves de Coupe du monde, produites par les équipes de l’IBU, la Fédération internationale.

Une légère amélioration dimanche

Samedi, les difficultés pour les commentateurs avaient donc débuté lors du sprint femmes. Impossible pour ces derniers de suivre correctement la course. Certains se sont alors rabattus sur le système de chronométrage de l’IBU utilisé tout au long de l’année sur les épreuves de Coupe du monde. Le système de chronométrage mis à disposition des commentateurs à Pyeongchang lors de cette course était ainsi inefficace. Une légère amélioration dimanche des conditions de suivi de la course, lors du sprint hommes, a tout de même été constatée. Des progrès à confirmer lundi pour les poursuites femmes et hommes.

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