Affaire Benalla : Libération diffuse la vidéo d’une autre interpellation polémique

Libé révèle ce vendredi une nouvelle vidéo dans laquelle on voit Alexandre Benalla et Vincent Crase intervenir trois heures avant les événements de la place de la Contrescarpe.

 «Libération» publie une vidéo de 35 secondes, extraites d'un enregistrement de six minutes, selon le quotidien. (Capture d’écran)
«Libération» publie une vidéo de 35 secondes, extraites d'un enregistrement de six minutes, selon le quotidien. (Capture d’écran) LIbération

    Affaire Alexandre Benalla, nouvel épisode. Le jeune homme de 26 ans, ex-adjoint du chef de cabinet de la présidence et homme clé du dispositif de sécurité entourant Emmanuel Macron, apparaît dans une nouvelle vidéo, diffusée par Libération, ce vendredi. On le voyait déjà frapper et malmener des manifestants le jour de la Fête du travail, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Cette fois, la scène a été filmée toujours lors de la manifestation du 1er Mai, «mais trois heures avant».

    Accompagné de Vincent Crase, ancien membre de l'armée de l'Air, également agent d'accueil de La République en marche, Alexandre Banalla est soupçonné d'avoir violenté un manifestant au Jardin des plantes. Ce dernier avait été arrêté et placé en garde à vue pour «violences contre personnes dépositaires de l'autorité publique avec arme», et finalement relâché après 48 heures, sans poursuite judiciaire, révèle Libération.

    La vidéo révélée par Libé

    Sur les images : Vincent Crase, arborant un brassard «police», qui ordonne aux militants de quitter le Jardin des plantes par une sortie. Juste derrière lui, figure Benalla. Le duo est accompagné de Philippe Mizerski, policier de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DPOM).

    Les manifestants qui témoignent dans Libé, pensaient être face à des «policiers de la BAC, la Brigade anti-criminalité». Là encore, des plaintes auraient été déposées. Contre X, mais elles cibleraient tout de même Vincent Crase, Alexandre Benalla et le major de la préfecture, Philippe Mizerski, qui devait encadrer les deux «observateurs».

    Des violences du 1er Mai aux dernières révélations, retour sur l'affaire Benalla