L'ex-intermittente de TPMP dénonce «la perversion» de Cyril Hanouna

 

Sophie Tissier, intermittente employée sur «Touche pas à mon poste» intervient en direct en mai 2013 pour dénoncer les baisses de salaires sur D8.
Sophie Tissier, intermittente employée sur «Touche pas à mon poste» intervient en direct en mai 2013 pour dénoncer les baisses de salaires sur D8. DR

    L'ex-intermittente de D8, employée de «Touche pas à mon poste» (TPMP),

    , a gagné aux Prud'hommes contre le groupe. Sophie Tissier enfonce le clou sur son compte Facebook, en dénonçant ce lundi «l'injustice de la mascarade médiatique de #TPMP pour justifier leur télé-poubelle décérébrante avec culture du harcèlement (...) sous couvert de franche rigolade». Ce week-end, elle avait déjà posté un long message très virulent, où l'intermittente se disait solidaire de ceux qui sont harcelés par les fans de Cyril Hanouna.

    Elle assume sa participation à l'enquête du journal Society. «Fière des les avoir aidés dans cette enquête de ‪#‎Society révélatrice de la perversion de Hanouna (et une partie de ses équipes dirigeantes), car ce qui n'est pas dit dans l'enquête c'est que la moitié des gens qui bossent à H2O (NDLR : la maison de production) a pendant longtemps été de pauvres stagiaires, non rémunérés, que les petites mains sont exploitées, pas respectées et que certains d'ailleurs les attaquent aux prudhommes» écrit-elle.

    Dans le sillage des plaintes contre Cyril Hanouna, suite à ses menaces à l'encontre de ses détracteurs, et aux investigations du journal Society, les langues se délient. Sophie Tissier, dans son message, explique que «les techniciens de la régie sortent régulièrement en pleurs des émissions #TPMP" et que la production a du mal «à trouver des gens qui acceptent de se faire humilier insulter par la direction de prod ou les red chef de H2O ou ‪#‎Hanouna lui-même».

    En attendant les 138 000 euros d’indemnités que la cour d'appel de Versailles lui a accordés pour «abus de contrats précaires» et «licenciement sans cause réelle ni sérieuse», l'ex-employée prend également la défense de Bertrand Chameroy, le chroniqueur soupçonné d'être l'un des informateurs du magazine Society,

    . «Il a aussi fait les frais de ce manque de respect et ce que j'ai vu lors de sa démission en direct, c'est qu'il a essayé de donner sa version, en révélant son malaise réel, mais que Hanouna lui a coupé la parole, comme il le fait si souvent en bon tyran du paf, pour lui faire dire que c'était la surmédiatisation qui le faisait partir. (…) Car on ne peut pas rire de tout, n'importe comment, et avec n'importe qui sans qu'il y ait des dommages moraux. Et aujourd'hui je les plains de s'être laissés embarquer dans cette galère d'émission».