Scénario simpliste écrit à la truelle qui enchaîne à un rythme effréné les invraisemblances

J’ai arrêté de compter les films catastrophe ou films d’action mettant en scène une famille en proie au danger et dont l’un des gamins serait malade (ou mourant) et où la principale préoccupation des parents seraient de trouver un remède ou sa foutue insuline comme cela peut être le cas ici…


Ric Roman Waugh, si son nom ne vous dit rien, on lui doit quelques (mauvaises) Séries B, à commencer par Félon (2008) avec Val Kilmer ou encore Infiltré (2013) avec Dwayne Johnson. Après avoir réalisé le ridicule La chute du président (2019), il retrouve Gerard Butler avec Greenland, le dernier refuge (2020), une improbable Série B Sci-Fi où une comète est sur le point de s’écraser sur la Terre.


Un pitch vu et revu où le scénariste y est allé à la truelle pour combler les lacunes d’un scénario simpliste. Du remplissage en bonne et due forme pour tenir péniblement mais sûrement les 120 minutes contractuelles où le film enchaîne à un rythme effréné les invraisemblances et autres facilités scénaristiques.


S’il ne fallait sauver qu’une chose du film, c’est bel et bien son absence de déferlement d’effets spéciaux (le budget étant relativement faible pour ce type de film, on échappe à un déluge gerbatoire d’SFX façon 2012 de Roland Emmerich ou Geostorme de Dean Devlin). Étonnamment le film aura été relativement sobre à ce niveau-là, car malgré l’absence d’un budget conséquent, le réalisateur aurait pu proposer des SFX bas de gamme façon Asylum ou Nu Image, mais heureusement il n’en sera rien.


Un film qui aurait grandement mérité d’être exploité en DTV mais face à l’absence de nouveauté au cinéma (Covid_19 oblige), il fallait bien un blockbuster en salles cet été, afin de redonner le sourire aux exploitants (mais pas sûr qu’il en soit de même avec les spectateurs…).


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le 21 août 2020

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