Les gags frisent l’ineptie et la gênance est à son paroxysme face à une telle distribution.

L’entre-soi continu toujours et encore avec les mêmes, puisque la "Bande à Fifi" (quel que soit le réalisateur) fait tourner toujours les mêmes têtes dans chacun de ses films. Que ce soit Philippe Lacheau (Babysitting 1 & 2 - 2013/2015, Alibi.com - 2017 ou encore Nicky Larson - 2020) lorsqu’il réalise ou son compère Tarek Boudali. Chacun prenant soin de réaliser par alternance, permettant ainsi à l’un ou à l’autre de jouer dans son film…

Après la comédie (homophobe) Epouse-moi mon pote (2017), Tarek Boudali persiste et signe son second film avec 30 jours max (2020), à travers lequel il occupe (une fois de plus) le rôle-titre au détriment de se focaliser sur la mise en scène. Et cela s’en ressent aisément. N’est pas acteur qui veut et il nous le prouve une fois de plus. Mono-expressif et incapable de donner correctement la réplique, on retrouve à ses côtés Philippe Lacheau et celui dont on se demande toujours (après tant d’années) à quoi il sert, je veux bien sur parler de Julien Arruti (en dehors de jouer dans tous les films de ses potes, il y a une certaine constance chez ce dernier, à savoir qu’il ne parvient toujours pas à jouer la comédie !).

Pas de surprise à l’horizon, on est toujours face à un humour régressif, potache & lourdingue, où les gags frisent l’ineptie constante. La gênance est à son paroxysme lorsque l’on fait le piètre bilan du casting (qui joue extrêmement mal, excepté Philippe Duquesne), c’est à se demander s’ils avaient de la merde dans les yeux pour avoir laissé passer cela. Une intrigue à la fois pathétique et affligeante qui aura le mérite de vous taper sur le système au bout de "30 min max".

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