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Politique

Elle a réalisé son rêve d'enfant en participant à "Fort Boyard", Cécile Duflot raconte l'expérience au JDD

L'ex-ministre écologiste Cécile Duflot a participé au tournage de "Fort Boyard", le 24 mai. Non sans émotion.

Anne-Charlotte Dusseaulx , Mis à jour le
L'émission de "Fort Boyard" avec Cécile Duflot sera diffusée le 7 septembre
L'émission de "Fort Boyard" avec Cécile Duflot sera diffusée le 7 septembre © Sipa

L'invitation aura mis plus de cinq ans à arriver à destination. En avril 2014, apprenant que ­Cécile Duflot est l'une de ses admiratrices, le père Fouras convie via Twitter celle qui vient tout juste de quitter le gouvernement. "Ce sera un grand plaisir… j'ai un peu plus de temps pour moi désormais", lui répond l'écologiste. Depuis, elle le dit elle-même, elle s'était toujours "dégonflée". Jusqu'en décembre dernier, à la faveur de "l'euphorie de l'Affaire du siècle", une action en justice climatique engagée contre l'État, et d'un échange avec ­Audrey Pulvar, qui a déjà participé à l'émission de France 2. Le 24 mai, celle qui est désormais directrice générale d'Oxfam France pose pour la première fois le pied sur le fort : "J'étais hyper émue. Je conçois que ça puisse paraître débile…"

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Car Cécile Duflot entretient un lien affectif particulier avec le monument de la Charente-Maritime. Pour elle, ce tournage est avant tout l'accomplissement d'un "rêve d'enfant". Certes, elle avait l'habitude de regarder ce programme avec ses enfants, aujourd'hui âgés de 11 à 22 ans. Mais il n'y a pas que cela. Tout commence en 1988, comme elle l'a raconté sur son compte ­Facebook. "J'ai 13 ans, se remémore l'ancienne secrétaire nationale des Verts. En vacances sur l'île ­d'Oléron, je tombe en affection d'un fort décrépi au milieu de l'eau. Il était en vente. Je blague en disant que je vais l'acheter et vivre là-bas…" C'est la société de production de jeux télévisés de Jacques Antoine qui fera finalement l'acquisition de la célèbre bâtisse.

Prisonnière sous le toboggan

Bien des années plus tard, en amont de la présidentielle de 2017, Cécile Duflot promet à l'une de ses filles de participer à Fort Boyard si elle dépasse la barre des 5%. Mais la candidate calera lors de la primaire écologiste… remportée par Yannick Jadot. "Depuis que je suis étudiante, j'ai toujours une boule à neige avec le fort sur mon bureau, confie-t‑elle aujourd'hui. C'était le cas au ministère [du Logement]."

C'est aussi une histoire familiale. Chaque été, les enfants organisent un "Fort Boyard" pour les adultes : l'année dernière, ­Cécile Duflot avait fini "en prison, sous le toboggan" du jardin ; il y a quelques jours encore, après avoir ouvert son frigo, elle refuse "l'épreuve du chef Willy Rovelli", où il faut avaler des mets peu ­ragoûtants. "Je l'ai déjà fait une fois cette année!", a-t‑elle prétexté.

Du tournage et de la rencontre avec ses coéquipiers*, Cécile ­Duflot "garde un souvenir intense". "C'était une vraie aventure collective, raconte trois mois après l'intéressée. Tout le monde m'avait dit : 'Tu verras, ce n'est pas pour faire semblant.' Je confirme…" Sans en dire trop, elle évoque une épreuve réalisée "au pied du mur, en pleurant comme une ­Madeleine". L'émission sera diffusée le 7 septembre. Les gains seront reversés à Oxfam France. 

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*Maxime Guény, Sandy ­Heribert, Samuel Étienne, Julia Molkhou, Vikash Dhorasoo.

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