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Tom Novembre en violoniste
La série française Philharmonia est dévoilée en primeur ce vendredi soir par RTS Un, avant France 2 le 23 janvier. Elle est créée et coécrite par Marine Gacem, réalisée par le Québécois Louis Choquette (Rumeurs, Mirador, Mafiosa). Elle bénéficie de quelques figures originales, dont Tom Novembre et Tomer Sisley.
Avec sa perspective d’intrigues au sein d’un orchestre, elle formule une jolie promesse. Qu’elle tient un moment, à ses débuts. La hiérarchie, parfois implicite, de la formation, l’organisation particulière des musiciens offrent quelques jeux de tension avec la nouvelle cheffe. Les auteures font le choix d’une Hélène forte, voire cassante, ce qui réduit le défi féminin du propos: elle ne lutte pas, elle écrase. Pourquoi pas? Cette option évite le cliché d’une sempiternelle histoire d’affirmation personnelle, seule contre tous.
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Une malédiction, du thriller et une vieille haine
Le hic est que les scénaristes veulent en faire dans tous les sens, ajoutant une touche de malédiction familiale qui sonne comme dans une saga d’été, et en plus une vieille et trouble haine face à un richissime mélomane qui veut financer l’orchestre. Le tout sur une tonalité tenant à peu près du thriller.
Philharmonia finit par perdre sa mélodie, et son propos. De surcroît, hormis le père, personne n’est attachant dans ce feuilleton de six épisodes. Surtout pas son héroïne, et pas non plus les protagonistes qui l’entourent. Cela pourrait constituer une originalité. C’est surtout la preuve d’un délitement du projet.
Une série en cours sur la RTS: «Double vie», la nouvelle chronique mi-figue, mi-raisin de la RTS
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