Projet plutôt suicidaire de la part de Sony / Columbia que de confier cette adaptation de comics à Dave Wilson, pour qui il s’agit de son tout premier long-métrage. Plus habitué à réaliser des cinématiques de jeux-vidéos que des films, le voilà aux commandes d’un blockbuster à plus de 40 millions $ !
On ne leur en voudra pas de vouloir lui-aussi croquer aux biftons en succombant à l’appât du gain. Cela fait maintenant pas mal d’années que DC & Marvel inondent le marché avec des adaptations aseptisés qui se ressemblent toutes les unes aux autres. Toutes aussi infâmes et prémâchées, calibrées pour un public non pas déficient, mais clairement pas difficile à contenter en terme de production.
Les voilà donc dans la cour des grands en adaptant un comics d’une toute autre franchise, celle de Valiant Comics. Et manque de chance pour eux, ils viennent de le tueur dans l’oeuf.
Vin Diesel incarne un héros antipathique, indestructible et que rien n’arrête. Avec son regard de bovin et ses deux expressions faciales, il ne fallait pas en attendre d’avantage de sa part. En le voyant dans pareilles situations, cela nous rappelle les pathétiques xXx 1 & 2 (2002/2017), des tromblons infâmes et surjoués par un Vin Diesel en roues libres.
Son monolithisme fini rapidement par lasser, face à une accumulation de scènes d’action sans queue ni tête (que penser de la séquence du tunnel enfariné et celle de l’ascenseur totalement foutraque & délirante en terme de schéma scénaristique ?).
Période de confinement oblige (Coronavirus /Covid19), le film a échappé de peu à une exploitation en salles, estimons-nous heureux, c’est toujours ça de moins qui viendra polluer les cinémas.
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